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L'ossuaire de Douaumont


 

Au lendemain de l'armistice de 1918, l'évêque de Verdun Monseigneur Ginisty, arpente le champ de bataille. Saisi par ce qu'il voit, il ne peut concevoir qu'on abandonne « à la désolation ce désert peuplé de morts, jonché de cadavres desséchés ». Avec le soutien du général Valantin commandant la place et de la princesse de Polignac, veuve de guerre, il décide de lancer l'édification d'un sanctuaire destiné à recueillir les ossements épars des soldats et où les familles pourraient venir se recueillir et prier pour les chers disparus...

 

En 1923, le concours de l'Ossuaire est remporté par un trio d'architectes: Léon Azéma, Max Edrei et Jacques Hardy. Le principal concepteur du monument est Léon Azéma (1888-1978), ancien combattant de 1914-1918 qui a passé cinq ans en captivité après une blessure au début de la guerre.

Les deux premières pierres furent scellées par le Maréchal PETAIN, Président d’Honneur du Comité de l’Ossuaire et par Monseigneur Charles GINISTY.

De 1919 à 1932, des fonds sont récoltés pour la construction de l'Ossuaire. 122 villes françaises font preuve de générosité, mais aussi 18 villes étrangères. En 1925, le Canada apporte sa généreuse contribution, les Etats-Unis sont sollicités en 1928.

Le 17 septembre 1927 transfert solennel de l’Ossuaire provisoire à l’Ossuaire définitif des 52 cercueils représentant les secteurs de la bataille de Verdun…

 

7 août 1932 Inauguration officielle par le Président de la République Albert LEBRUN.

L’ossuaire se compose d’un immense cloître de 137m de long sous lequel ont été déposés les ossements. Les murs et la voûte sont recouverts de plaques portant les noms de soldats disparus, ainsi que les différents sites de batailles.

Dans la chapelle perpendiculaire au cloître , les fenêtres sont garnies de vitraux de conception moderne du peintre Desvallières.

Ce vaisseau de pierre est surmonté d’une tour visible de très loin.

La tour, également appelée « lanterne des morts » fait 46 mètres de hauteurs. Il faut gravir 204 marches pour arriver au phare.

A mi-hauteur, se trouve le musée de guerre qui se compose de matériel militaire, d’équipement, des uniformes Français et Allemand.

Au sommet se trouve une cloche en bronze de 2042kg et un phare de quatre feux tournants alternativement blanc et rouge.

Sur le palier du phare, des fenêtres permettent de voir le panorama du champs de bataille dans toutes les directions marquées par une table d’orientation.

 

http://www.verdun-douaumont.com/

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