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LE FORT DE CORMEILLES-EN-PARISIS


 

Le fort de Cormeilles a été construit entre 1874 et 1877, soit dès l’arrivée de Séré de Rivières comme directeur du Génie. La protection de Paris était jugée prioritaire.

 

Le fort est édifié à 185m d’altitude, sur une butte qui domine une boucle de la Seine. Le fort se situe au Nord-Ouest de Paris, dont le centre est à 17km.

Sa mission était, en croisant ses feux avec les ouvrages de Marly au Sud-Ouest, et de Montlignon et Domont à l’Est, de protéger la presqu’île d’Argenteuil et le Val de Montmorency.

 

C’est un grand fort prévu pour accueillir 1132 hommes, et 64 pièces d’artillerie.

Il se caractérise par un casernement des officiers à l’architecture particulièrement soignée, en arrière d’un non moins spectaculaire casernement de troupe sur lequel prend place le cavalier d’artillerie qui se poursuit vers le front III-IV. Une galerie enveloppe relie les deux magasins à poudre, avec à proximité deux énormes puits de monte-charge pour alimenter les pièces d’artillerie.

Le fort en 1933.
Image GéoportailLe fort en 1933. Image GéoportailL’entrée est aussi particulièrement soignée avec un curieux fronton crénelé.

A proximité dans le passage d’entrée, passé le pont mobile à effacement latéral, les locaux du corps de garde et la salle de police, puis quelques cellules, et deux écuries , de part et d’autre de la galerie.

L’entrée est protégée par une caponnière de gorge, ainsi qu’un ravelin disposant de casemates à tir de fusillade.

Le fort est renforcé par deux batteries annexes, la « batterie de Belvédère » située à proximité du fort au front II-III, et la « batterie de la petite montagne » près de saillant IV, en bordure de la route stratégique N°1 qui mène au fort.

Plusieurs projets de modernisation devaient lui voir ajouter en 1911 une tourelle de 75 et deux de mitrailleuses, puis en 1912, une tourelle de 155 ! Ces projets sont restés sans suite.

Deux canons anti-aériens de 75 seront installés lors de la guerre pour défendre Paris contre les attaques de dirigeables.

Déclassé en 1920, il fut affecté au 407° régiment de réserve d’artillerie antiaérienne.

Durant la brève campagne de 1940, les pièces d'artillerie de l'ouvrage ouvrent le feu, et abattent notamment plusieurs avions ennemis. 

Le fort sera occupé lors de la seconde guerre mondiale, il servit d’atelier d’entretien de torpilles pour la Kriegsmarine et  abrite désormais des batteries antiaériennes de 20 mm Flack en lieu et place des anciens canons de 75 mm.

 

 

Après la guerre, il fut transformé en centre d’internement pour des collaborateurs et des prisonniers de guerres allemands et servira de prison jusqu’en 1956, puis il  abritera des familles de gardiens de prisons jusqu’en 1962.

 

Les derniers habitants quitteront le site en 1970 où il est repris par le 23ème RIMa qui installe un centre d’initiation Commando jusqu’en 1997.

Le fort est devenu la propriété du Conseil Régional d’Ile de France.

L’association des amis du fort de Cormeilles a été crée en 1999  avec comme objectif la sauvegarde et la restauration du fort.

Elle organise de nombreuses manifestations et expositions. Véhicules militaires, expositions diverses, reconstitutions… Les fours à pain ont repris du service et des fournées en sortent  le 1er dimanche de chaque mois à 16h.

Le fort sert régulièrement de site de tournage pour le cinéma ou la télévision, que ça soit l’extérieur où l’intérieur du casernement, très prisés.

 

Visité en 2014 avec les membres de l’association Fortiff’séré.

 

 

 

 

 

 

 

Le site de l'association des amis du fort de Cormeilles:

http://www.fortdecormeilles.com/

Visite du fort chaque 1er dimanche du mois à 15 h précises sauf le 1er dimanche de janvier et le dimanche des journées du patrimoine ou le fort est ouvert toute la journée.

 

  • La visite dure environ 1h15.
  • Elle est gratuite.

Le fort de Cormeilles en images.