André MAGINOT
André Maginot nait le 17 février 1877 à Paris, son père est notaire. Il passe régulièrement des vacances en Meuse, à Revigny-sur-Ornain.
Il effectue une année de service militaire à Bar-le-Duc au 94ème Régiment d’Infanterie.
Il fait de brillantes études de Sciences Politiques et de Droit. Il entre au Conseil d’Etat puis devient directeur de l’intérieur au gouvernement de l’Algérie.
Il entre en politique en devenant Conseiller Général puis en 1910 député de Bar le Duc.
A partir de 1913 il devient sous-secrétaire d’Etat à la Guerre. Lorsque la première guerre mondiale débute, malgré son statut il demande à être engagé comme simple soldat, au 44ème Régiment Territorial.
Il se retrouve en 1ere ligne, et réalise de nombreuses patrouilles de reconnaissances. Il se frotte à plusieurs reprises à l’ennemi, ce qui lui vaut le grade de caporal, puis de sergent.
Le 9 novembre 1914, Maginot est gravement blessé dans le bois des Haies au nord de Maucourt sur Orne. Ramené à l’abri de manière héroïque par ses hommes, Maginot ne retourne pas au front. Il devient ministre des colonies en 1917 puis reçoit la Légion d’Honneur en 1919.
En 1920, il est nommé ministre des Pensions. Seront crées la carte de combattant, l’Office National des anciens combattants, des emplois réservés etc…
En janvier 1920 il organise la cérémonie de choix du soldat inconnu dans les sous-sols de la citadelle de Verdun. En Janvier 1922 il devient ministre de la guerre.
Il est favorable à une défense ferme des frontières et fait développer un projet de défenses le long des frontières de l’Est. Bien que remplacé par Paul Painlevé en 1924, il continue à collaborer à ce projet, notamment en aidant à trouver les financements nécessaires.
En novembre 1929 il récupère le poste de ministre de la guerre, le projet a beaucoup avancé et les travaux ont démarrés en 1928. Mais Maginot arrive à faire voter un budget de 3,3 milliards de francs, puis 2,4 milliards en 1930 et 1931 de rallonge.
Il meurt victime de la fièvre typhoïde le 7 janvier 1932. L’Histoire retient son nom comme l’instigateur de la ligne de défense qui a été élaborée en grande partie sous l’égide de Painlevé.
(sources Wikipéria et www.verdun-meuse.fr)