Les 6 batteries annexes : Noisy, Marly, Auberderie, Champ de mars, Réservoirs, des arches.
L'entrée du Trou d'Enfer en 1920
Prévu pour près de 800 hommes, l’entrée est défendue par des coffres de courtine qui flanquent également les fossés de gorge. Passé le pont mobile dont il subsiste le tablier en bois et quelques éléments du mécanisme, nous arrivons face au casernement de la troupe à étage. Ce casernement est composé de 10 travées, et à chaque extrémité un passage couvert mène à une autre cour.
Chaque passage couvert permet également de rejoindre l’un des magasins à poudre de l’ouvrage, pour une capacité totale de 200 tonnes.
Dans la cour de droite un petit casernement abritait les officiers, à gauche, des locaux divers. Un puits permettait de récolter 5000 litres d'eau par jour.
Le casernement de la troupe a 
Le fort en 1952en partie souffert d’un incendie en 1944, des planchers ont disparus entre les deux niveaux, mais le casernement reste en bon état, et renferme un magnifique four à pain double.
La défense des fossés était assurée par une caponnière simple au saillant II et une caponnière double au saillant III.
Le fort était équipé en tout de 40 pièces d'artillerie, 23 pièces de rempart, 7 mortiers et 10 pièces de flanquement.
Le fort est aujourd’hui la propriété de l’ONF et a longtemps servi de site d’élevage pour les « chasses présidentielles ». Depuis 1995 la chasse présidentielle de Marly a été supprimée, et un terme a été mis à l’ensemble de ces chasses en 2010.
Une partie des locaux sert aux fédérations de chasse pour l’obtention du permis de chasser.
En 2009 le fort du Trou d’Enfer a servi à une partie du tournage du film « Vénus Noire » où la cour du casernement est transformée en rue de Londres !
Visité lors d’une sortie organisée par l’association Fortiff’Séré, le fort du Trou d’Enfer ne se visite pas, à part quelques ouvertures au public très exceptionnelles. Il est bien évidemment gardienné et surveillé.
